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Sarcelles accueille la Biennale internationale de la Gravure, du 23 novembre au 8 décembre 2019

Sous sa forme contemporaine, la gravure doit souvent justifier sa place parmi les autres disciplines artistiques, victime d’une représentation injustement passéiste, alors qu’elle ne cesse pourtant d’être source de créativité.

Cependant, d’après Jean-Paul Le Provost et Jean-Pierre Tanguy, commissaires de l’exposition, la gravure continue à se réinventer sans cesse : eau-forte, aquatinte sur cuivre ou zinc, burin, manière noire ou bois gravé… Sans doute est-ce dû à sa nature complexe : la réalisation de l’épreuve en effet, procède indirectement d’un acte physique du créateur. L’œuvre nécessite d’abord l’élaboration d’une matrice, la phase de l’impression lui donne une deuxième naissance : elle accède alors à sa vraie finalité d’image originale. Ainsi, la gravure se distingue des autres arts.

Un rendez-vous majeur
Créé par la ville de Sarcelles il y a une quarantaine d’années, cet événement capital de la gravure et de l’estampe invite tous les deux ans 30 pays à exposer la vitalité d’un art immémorial mais en perpétuelle évolution. Les plus grands noms de la gravure s’y retrouvent pour un vaste panorama de ses multiples tendances.

Le Japon, invité d’honneur
20 artistes, 4 écoles d’art du Japon, pays invité d’honneur cette année, et des partenaires tels que la Colombie, Chypre, l’Inde, l’Italie, la Lituanie et la Pologne présenteront 400 gravures.

Cette 19e édition est parrainée par Pierre Arditi et sous la présidence d’honneur d’Henry-Claude Cousseau, Conservateur Général Honoraire du Patrimoine, pour qui «…La gravure, c’est aussi pour l’artiste le moyen d’exprimer tout autant sa pensée que de la propager, de la diffuser et en la diffusant, de mettre à “l’épreuve” l’expérience qu’elle exprime, la vérité artistique qu’elle contient.»

Sur près de 1000 m2 au coeur du vieux Sarcelles, des artistes majeurs tels que Antonio Segui, Henry Goetz, Olivier Debré, Zoran Music, Tony Soulié, Vladimir Velickovic ou Philippe Cognée côtoient ainsi des signatures moins connues.

Cette année encore la ville a reçu près de 165 propositions d’artistes parmi lesquelles 65 ont été retenues.

Pierre Arditi, parrain de la Biennale internationale de la Gravure
«…J’ai eu la chance de tomber dans la marmite quand j’étais petit. C’est mon père qui a fabriqué mon regard, et aussi celui de mon fils. On a eu cette chance-là. Je crois profondément à cela. Je crois au théâtre, je crois que tout ce qui dit le monde est important et intéressant. La culture c’est ce qui permet aux hommes de s’approprier le monde.
Quand je regardais les toiles de mon père avec des fenêtres qui s’ouvraient sur des paysages improbables, et que je m’envolais à travers ces fenêtres pour survoler ces paysages, certes je le faisais seul, car ce genre d’expérience n’est pas partageable, mais en même temps c’est le monde tout entier que je survolais et, petit à petit, j’apprenais à le découvrir et à le sculpter moi-même. Cela titille notre imaginaire, c’est comme une plateforme sur laquelle on saute à pieds joints pour mieux prendre son élan et si on vous dit que vous volez ce n’est pas impossible qu’on arrive à voler. Donc je revendique volontiers le droit de voler grâce à la Biennale de Sarcelles.»

ARCHES®, par l’intermédiaire de son distributeur Antalis, est partenaire de cet événement.

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